sábado, 9 de febrero de 2013

UNE CROISADE NOMMÉE RECONQUÊTE




Malgré les menaces, le Forum de la nation a pu avoir lieu.

 Lu surLyoncapitale.fr:

  

Dans le même temps, 350 nationalistes, selon les organisateurs, se sont donné rendez-vous dans les Monts d'Or pour le Forum de la nation. Après l'incendie du premier lieu où devait se tenir le banquet nationaliste, à Saint-Germain-au-Mont-d'Or, les organisateurs ont préféré la jouer discret. "C'est quelque part sur Terre, en France, et peut-être en région lyonnaise", s'amuse Yvan Benedetti, président du mouvement pétainiste de l'Oeuvre française, et organisateur de l'évènement. Des nationalistes radicaux de toute l'Europe auraient fait le déplacement : NPD (Allemagne), Casapound (Italie), Genève non conforme (Suisse) ou Phalanges espagnoles (Espagne). Chef des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac gardait tout de même un oeil rivé sur Lyon et la manifestation. "Je suis aujourd'hui solidaire des identitaires comme tous les mouvements qui sont persécutés", confie le conseiller régional, exclu du FN pour salut nazi.



JEUNESSES-NATIONALISTES.FR

Colloque nationaliste
de 10h00 à 12h30 et de 14h à 19h
À l'appel de Jeune Nation

sur le thème :
Face à l’islamisme,
le piège de la laïcité


Avec la participation de :

Yvan BENEDETTI
Président de l’Œuvre française

Pierre-Marie BONNEAU
Avocat aux barreaux de Toulouse et de Lyon

Jérôme BOURBON
Directeur du journal Rivarol

François FERRIER
Ancien conseiller régional de Lorraine

Alexandre GABRIAC
Conseiller régional de l’Isère et président des Jeunesses Nationalistes

André GANDILLON
Rédacteur en chef du journal Militant

Laura LUSSAUD
Présidente du CLAN (Comité de Liaison et d’Aide Nationaliste)

Jean PLANTIN
Éditions Akribea

Vincent REYNOUARD
Révisionniste

Hervé RYSSEN
Écrivain, sociologue

Invités d’honneur :

Pierre SIDOS
Fondateur de l’Œuvre française

Alberto TORRESANO
Phalange Espagnole

Avec cette année une forte délégation étrangère :

Espagne
PHALANGE ESPAGNOLE avec son président Manuel ANDRINO

Allemagne
NPD avec Jens PUHSE

Italie
CASAPOUND avec Sébastien de BOELDIEU

Nombreux stands : artisanat, journaux, associations, mouvements,
dont l’Œuvre française, les Jeunesses Nationalistes, les Études Nationalistes,
les Amis de Léon Degrelle, Akribea, Militant, le CLAN, Rivarol, Le retour aux
sources, Synthèse nationale, le Forum National Social Radical...


Entrée : 60 francs, soit 10 euros en monnaie d’occupation.
Étudiants et chômeurs : 5 euros – moins de 15 ans : gratuit.

De 12h30 à 14h, pause déjeuner sur place
Restauration et bar toute la journée

Le soir : BANQUET NATIONALISTE DU SOUVENIR
En hommage à Jean Bastien-Thiry
né le 19 octobre 1927 à Lunéville, fusillé le 11 mars 1963
pour le 50ème anniversaire de son assassinat par De Gaulle.

Suivi d'une soirée musicale et dansante avec un animateur
Banquet et soirée dansante : 20 €
Pour les repas, réservation obligatoire

(Possibilités de covoiturages, logements militants...)

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS :
CONTACT@JEUNE-NATION.COM – 06 61 52 22 53



L'EUROPE FACE AU DÉFI ISLAMIQUE par ALBERTO TORRESANO
CONFERANCE A LYON LE SAMEDI 16 FEVRIER 2013

UNE CROISADE NOMMÉE RECONQUÊTE


1. Identité historique de l’Espagne

a) L’Espagne comme la synthèse de Rome et les populations pré-romaines.
b) Les Wisigoths comme aristrocratie militaire intégratrice.
c) L’Espagne en 711: une monarchie européenne (Rome, germains, christianisme)
2. La conquête musulmane
a) La guerre civile espagnole, l’ intervention musulmane et la collaboration. Soumission militaire à l’Islam (campagnes, esclavage"ahd" des vaincus) et acceptation volontaire (pactes "suhl" avec le pouvoir musulman).
b) Equilibre ethnique - démographique: faible impact de l’immigration berbère, impact nul des peuples de race arabe. Conversion d’une partie des hispano - goths à l’Islam. Bien qu’il n’y ait aucun métissage biologique, même s’il y a un métissage culturel. Les mozarabes, espagnols qui conservent leur identité chrétienne : ils représentent une minorité dans un pays au préalable démoralisé et divisé.
c) La resistance armée contre l’Islam. Noyaux chrétiens dans le Nord, opposés au changement. Pas de projet politique. L’impact de l’Islam n’augmente pas depuis la déroute du général Abderramán al-Gafiqi à Poitiers en 732 face à Charles Martel.
3. Emirat Omeya et règnes chrétiens.
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Depuis 750, Abderramán I rend indépendante du contrôle politique exercé par Bagdad la partie musulmane espagnole. Politique indépendante, de prestige, vers l’Europe et vers l’Afrique.
b) Dans le même temps, et profitant des querelles internes de l’Islam, le règne puissant d’Oviedo voit le jour. Hormis D. Pelayo, le véritable fondateur est Alfonso I, qui a l’habileté de concentrer la population chrétienne de la moitié Nord. Dans les Asturies, la montagne et le nord de la Gallice. La vallée du Duero se dépeuple, désert stratégique défendu par un noyau de gens pauvres, faibles et isolés. Les Asturies sont, sans aucun doute, culturellement européennes, et ce depuis toujours. La zone d’Espinosa, Vizcaye et Álava dépend d’Oviedo, bien que frontalière.
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c) Dans les actuelles provinces de Navarre et Aragón un certain nombre de familles de la noblesse basco-wisigothe passent des accords avec l’Islam, qui règne indirectement. Les Banu-Qasi, dans l’Ebre, sont des goths convertis à l’Islam. Los Íñigos, à Pampelune, sont leurs parents et, bien que chrétiens, ils acceptent l’Islam.
  1. d)En Catalogne se produit lentement une percée chrétienne: les francs appuient l’aristocratie locale.
    e) Charlemagne intervient en Espagne. Le Nord de la Catalogne est reconquit, mais les chrétiens de l’Ouest des Pyrénées préfèrent la domination musulmane. Durant tout le IXème siècle, Alfonso II des Asturies collabore avec Charlemagne.
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    4. Califat Omeya et reconquête.
    a) Avec Abderraman III, les Omeyas atteignent leur apogée, et proclament l’indépendance (y compris religieuse) de Bagdad (Calife = prince des croyants, depuis 929).
  2. Dans les Asturies, la reconquête progresse vers le Sud de la cordillère de León.
  3. Avec Alfonso III il semble possible de libérer toute l’Espagne, et ce projet paraît évident, mais il échoue.
  4. Dès lors, la Reconquête est l’idée commune des gouvernements chrétiens du Nord.
  5. La reconquête suppose le pouvoir chrétien de tout le vieux royaume wisigoth et l’unité politique.
  6. Ce projet perdure jusqu’à son triomphe grâce à Isabelle et Fernand.
  7. A Pampelune et en Aragon, les relations avec l’Islam sont rompues et un véritable royaume chrétien surgit, allié aux Asturies, avec Sancho Garcés I (900-925).
  8. Premier pèlerinage étranger que l’on répertorie se déroule en 951 : Gotescalco évèque du Puy en Velay, prend la tête d’un groupe de "jacquets", pélerins français allant à St Jacques de Compostelle.
  9. Durant l’année 959, on a retrouvé trace, dans les annales de Saint Jacques de la présence de Hugo fr Vermandois, archevèque de Reims.
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La terrible année 997, Almanzor dévaste la ville de l’apôtre Santiago et apporte jusqu’à Cordoue les cloches de sa cathédrale, sur les épaules des chrétiens faits prisonniers.-
d) En Catalogne, la souveraineté est franque, mais le pouvoir effectif est entre les mains des Comtes, alliés entre eux. Les comtés catalans s’unissent autour de Barcelone.
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5. Autour de l’an 1000.
  1. La puissance musulmane essaie d’écraser les chrétiens avec Almanzor, qui a des vues sur la vallée du Duero et de l’Ebre.
  2. La plus belle de toutes les batailles est celle de "Clavijo" dans la vallée du Duero avec le Duc de Castille Fernán González qui lutte contre les maures et les chrétiens pour la Castille, zone de frontière entre maures et chrétiens.
  3. Au retour de son pèlerinage à Saint Jacques, dans la bataille de la vallée des épées, Clavijo, qui selon la légende a combattu aux côtés du Duc castillan, Santiago Apóstol et San Martín.
  4. Il hérite du comté de Castille avec le titre de, fut le premier monarque castillan et à l’origine de la dynastie de Navarre (1035-1065) –se maria avec doña Sancha soeur de Bermudo III de León, contre qui il lutta et perdit à Támara en 1037, donnant la mort au Roi "leones"??? dans la bataille et Fernando I de Castille, il s’annexa ses pouvoirs, unissant de la sorte León et Castille. Après, il mit en déroute son frère le Roi García de Navarre lui donnant la mort durant la bataille de Atapuerca en 1054 et il étendit jusqu’à l’Ebre les frontières de la Castille.-
  5. Il alla jusqu’au Tage et obtint que les rois maures de Tolède et plus tard de Séville (1063) se reconociesen Vasallos del Rey de Castilla Fernando I.
  6. En 1064 il s’empara de Barajoz et Coimbra et en 1065 mourut avec ses frontières dans le Guadiana.-
  7. A sa mort, la division recommença ce qui produisit une "Guerre Civile" entre ses fils.- La Castille passa dans le giron de Sancho II et León dans celui d’Alfonso qui, avec ses soeurs Urraca Y Elvira, ordonnèrent probablement l’assassinat de leur frère Sancho II, à qui Don Rodrigo Díaz de Vivar, les ducs de Castro, de Lara et des Altas Torres, avaient juré honneur et fidélité jusqu’à la mort et obligèrent le nouveau Roi Alfonso à jurer sur la Bible, de son innocence dans la mort de son frère.-
  8. Après, "Mon Cid" avec ses guerriers (mesnadas) et ses chevaliers furent chasss de Castille avec Doña Jimena et ses filles. Oh monsieur, quel bon vassal !
  9. Si vous pouviez être un bon maître!
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    Le cid, qui devint un exilé en 1072, entra au service de Yusuf el Mu'tamin, roi maure de Saragosse et mit en déroute le roi aragonais Sancho I Ramirez.
    En 1090, il collectionna progressivement les victoires sur ses adversaires du Levant, y compris le Duc de Barcelone, Berenguer Ramon II.
    En 1094, le Cid entra triomphalement à Valence, s'allia avec Pierre I d'Aragon et avec le Duc Ramon Berenguer III de Barcelone, avec l'intention de stopper les almoravides.
    Il maria sa fille Maria (Dona Sol dans le poème) avec le Duc de Barcelone. Son autre fille, Christine, (Elvire dans le poème) se maria avec Ramiro de Navarre.
     A sa mort, à Valence, le 10 juillet 1099, son conseiller levantin rejoint le roi Alfonso VI de Castille. :"Oh Dieu, quel bon vassal, s'il avait pu être un bon maître!"
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  11. Il gagne, mais sans contrôler le territoire. A sa mort, dès 1031, commence la division des musulmans d’Espagne à Taifas.    
b) Pampelune croît aux dépens des autres chrétiens. Sancho III le Grand obtient la quasi unité politique, et de lui descendent tous les rois d’Espagne.
c) León et la Castille portent le poids de la lutte. Fernando I (fils de Sancho II de Pampelune) unifie la Castille et León et traverse le Duero.
d) Les catalans s’allient avec les pampelonais.

En pleine Reconquête, Alexandre II établit l'année sainte de Compostelle, en 1122, dans la bulle "Regis deterna", et annoça que ceux qui visiteraient la tombe de l'apôtre durant les années saintes bénéficieraient de grâces.
Ce privilège est partagé seulement avec Rome, bien que l'année sainte romaine soit plus récente. (1300)

Enrique II, de la famille Trástamara de Madrigal de las Altas Torres de Castille créa les bases de l'hégémonie castillane au sein de la péninsule ibérique. Il lutta aux côtés de la France dans la guerre de 100 ans, mettant en déroute la flotte britannique à La Rochelle en 1372.
Enrique III -1390-1406- fit éclater à Séville la violence anti-judaïque, qui se propagea dans toute la péninsule. Il fit la conquête des Iles Canaries avec son fidèle Juan de Béthencourt. Il fut un allié fidèle de la France et quand éclata le 'Grand schisme' de l'église catholique, la Castille appuya le pontife d'Avignon.

Enrique IV, l'impuissant, dut reconnaître, par la "Concorde de Toros de Guisando" en 1468, sa sœur Isabelle I de Castille comme héritière du trône. Elle se maria avec Fernand II d'Aragon (Le Prince de Machaivel)

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Ils conquirent Grenade en 1492 et marièrent leurs 4 filles avec les rois les plus puissants d'Europe : Juana I avec Philippe le Bel d'Autriche, Catalina, avec Henry VIII d'Angleterre, Isabel avec celui du Portugal et Maria avec celui de la France. La monarchie hispanique naissait, jusqu'à la paix de Westphallie au XVIIème siècle. (1648-1653) depuis, rien jusqu'en 1939 avec Francisco Franco.

800000.gif (799 bytes)Une croizade nommée Reconquête
Depuis que les 3/4 de la péninsule ont été occupés par l'Islam pendant les années 711 et suivantes, depuis que la première population chrétienne visigothe et hispanoromaine s'était concentrée dans une partie minuscule des tierres du Nord, laissant désert le reste du sol et constituant une frontière naturelle qui protégeait des (ALFEIFAS ) périodiques qui arrivaient de l'autre groupe, les conflits territoriaux entre maures et chrétiens alternèrent avec de longues périodes de paix et de concorde supportable.
Durant ce temps, un roi chrétiens pouvait traiter ses problèmes d'embonpoint avec les médecins juifs du calife cordouan ou une princesse musulmane pouvait passer contrat de mariage avec un noble des Asturies ou basque.
Entre l'Espagne et Al Andalus s'étaient instaurés des contacts commerciaux et des échanges culturels. De même, quelques fois, les sarrazins et les chrétiens s'unissaient fac à un péril commun, comme par exemple, la tentative d'annexion des territoires de la péninsule par l'Empereur Charlemagne (????). Dans une telle situation, le détournement de la doctrine chrétienne dans l'aire d'influence musulmane impliquait un conflit plus important, comme ce fut le cas de l'hérésie d'Ilipando de Tolède, que la ressemblance physique des partisans de Mahomet, des paroissiens du Christ et des dévots de Yavé.
Cette situation se termina quand se produisit l'expansion de "l'ordre de Cluny".dans toute la sphère chrétienne. Les moines bénis réformés déferlèrent en Espagne, clamant une meilleure fidélité de l'Eglise de la péninsule aux normes lithurgiques et au centralisme romain.
Ils instaurèrent une politique plus en accord avec les intérêts pontificaux et réclamèrent, avec toutes ses conséquences, l'intégration à l'Eglise des chrétiens mozarabes, qui guardent leur foi en Jésus-Christ et leur dévotion aux saints au delà de Al Andalus.
Ils furent ceux qui s'imiscèrent dans la politique des rois de la péninsule, qui permirent la naissance de nouveaux états comme le Portugal, unirent d'autres comme l'Aragon et la Catalogne, conspirèrent contre la Castille et Léon et surtout, furent les initiateurs de l'idée de croisade, fomentant l'idée de la nécessité de conquérir les terres qui appartenaient à l'Islam.
A l'exception de quelques épisodes clairement violents, mettant en vedette ou fomentés par les représentants de l'Eglise, (et que, curieusement, les mêmes juifs se chargèrent d'entretenir le souvenir de ces périodes), les hébreux continuèrent à pratiquer en paix leur religion, dans la péninsule christianisée, priant dans leurs synagogues, perpétuant leurs coutumes et les transmettant pour part aux chrétiens avec lesquels ils vivaient.
Discrètement, sans que cela ne soit signalé dans les livres d'histoire, on sait de source sûre ue des chevaliers teutons étaient aussi en Espagne et qu'ils prirent des possessions en Castille. Leur arrivée coïncida avec le mariage de Fernando III 'Le Saint', avec Beatriz de Suabia, fille de Felipe et nièce du quasi mythique Federico Barbarroja.
L'événement se déroula en 1219 et commença par la marche du cortège qui voyagea vers l'Allemagne, sur ordre du roi de Castille et qui séjourna presque 6 mois à la Cour de Frederic II, qui était l'oncle de la jeune mariée. Il semble qu'à son retour en Espagne, une délégation de chevaliers teutons à la tête de laquelle on trouvait le grand maître Hermann von Salza, ils accompagnèrent la fiancée durant son voyage vers l'Espagne, et qu'une fois là-bas, ils reçurent en donation La Mota del Toro, en 1222, et peu après, les frères reçurent Higueras en 1225, Morales de Toro, Benarfaces et Griegos
Des documents du milieu du XVème siècle rendent compte de la présence dans la Casa Central de La Mota, baptisée Santa María de los Castellanos, d'un précepteur et de deux frères allemands, plus un petit nombre de prêtres et de laïques. Des informations font état des noms de deux commandeurs allemands : Eberhard von Mörsberg, en 1255, et Volmar von Bernahausen, jusqu'en 1280.
Néanmoins, juste 100 ans après, la Casa était dirigée par un castillan, probablement cistercien du monastère voisin de La espina, appelé Fray Juan de la Mota, dont on savait qu'il se déplaçait en Allemagne. Des moines bernardins choisirent ce moment pour s'emparer de la propriété.

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Le passage des chevaliers teutons par la Castille et de leurs protecteurs, depuis Fernando III et Alphonse X, jusqu'à los Trastamaras, rendirent sûr le principe selon lequel les teutons, comme les templiers et les hospitaliers de San Juan qui avaient répondu, avaient donné des preuves spontanées pour s'engager dans la bataille contre l'Islam, qui avait lieu pour la récupération d'une péninsule dont le patrimoine territorial leur serait à jamais inaccessible à l'inverse de la France ou de l'Allemagne.
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6. L’empire de Tolède.
  1. Profitant de la division à Taifas, Alfonso VI conduit le reconquête à Tolède (1086). C’est l’époque du Cid. La reconquête put se terminer. Mais les berbères arrivent en renfort.
  2. En l’an 1075 démarre la construction de l’actuelle Cathédrale Romane de Compostelle.
  3. Le Cid et ses troupes dans son exil, font la conquête de l’Est avec Valencia del Cid et la Reconquête se serait terminée sans difficulté aucune.
  4. C’est une énigme de l’Histoire que même Fernando III le Saint ne put vaincre et il fallut attendre 4 siècles pour y arriver avec les Rois catholiques à la conquête de Granade avec une coexistence culturelle avec Abul Hasán Ali , appelé par les chrétiens "Muley" et la dernière enclave de Abd-Alá, surnommé Boabdil le jeune, se conquit le 2 janvier1492.
  5. La monarchie hispanique naissait, jusqu'à la paix de Westphallie au XVIIème siècle. (1648-1653) depuis, rien jusqu'en 1939 avec Francisco Franco.
De toutes façons, le mieux est de se référer à Sánchez Albornoz "España une énigme historique" et à García de Valdeavellano "Histoire d’Espagne " (qui paraît seulement au XIIIème siècle).
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La Reconquête est une lutte entre civilisations, durant laquelle l’Espagne ne perd jamais son identité européenne et chrétienne, et durant laquelle elle acquiert une vocation de défense universelle des marques de son identité. Pas de métissage durable, ni culturel ni biologique....
PROF.    ALBERTO TORRESANO 
MADRID

jueves, 7 de febrero de 2013

* VOEUX PUBLICS, UNE EXCEPTION FRANCAISE.-

💓💔💕


OEUX PUBLICS, UNE EXCEPTION FRANCAISE


Depuis le premier Janvier 2013, le Président actuellement en vigueur, François Hollande, va presque tous les jours  visiter une catégorie de la population pour lui présenter ses vœux. Les jeunes, les syndicats, les gendarmes : tout le monde y a droit. Il a depuis belle lurette abandonné le train utilisé seulement pour quelques belles photos et emprunte souvent son magnifique objet volant, ceci à grand renfort de kérosène. C'est l'occasion de lancer des banalités ridicules du genre « La jeunesse est l'avenir ». S'y ajoutent à chaque fois des promesses intenables comme celle de terrasser le chômage avant la fin de l'année, alors qu'il sait bien qu'il ne pourra pas le faire ; les médias énamourés dégustent ces promesses.

DES VOEUX ET DES BUFFETS

Ces vœux du Président ne sont que la pointe de l'iceberg des innombrables vœux publics français, véritables scandales générant l'effet de ruine dans toutes les catégories de la population avec par ricochet le chômage et la pauvreté.
Si, depuis le premier janvier, vous avez essayé de contacter votre député ou votre maire, vous avez constaté qu'il était « in-tou-chable » parce que, justement, il était à la fête. Vœux et ensuite « galettes des rois » se succèdent sans interruption, les galettes des rois ne gênant guère ces fameux républicains dès lors qu'elles sont gouleyantes. Un ministre, naguère, s'est vanté d'avoir invité pour recevoir « ses » vœux 10 000 personnes au total, dans « son » ministère, « sa » ville et « sa » présidence de région. Il était présenté avec gourmandise par la  presse comme un « pro », tant son adresse était grande dans la préparation et la tenue de ces multiples fêtes.
Dans les fêtes et réceptions publiques, il peut, certes, arriver que les simples contribuables soient invités. Cela fait partie de ce que l'on dénomme « la stratégie des miettes » : les prédateurs publics spéculent sur leur modeste joie pour continuer à les spolier en paix. Il s'agit, d'ailleurs, de « miettes » en bonne et due forme et parfois, on les aperçoit voleter au coin des vestons. En dehors de ces quelques contribuables invités par erreur, les Hommes de l'État se retrouvent entre eux dans ces réceptions de début d'année : le Président du Conseil Général donne la main au Député, qui la transmet au Chef Syndicaliste. Le Président d'association subventionnée la saisit au passage et la repasse au directeur de société d'économie mixte ; tiens voici le Sous-Préfet qui tend la main au Président du Conseil Général, terminant ainsi la boucle. La balade des mains se produit entre gens qui vivent tous des impôts. On écoute les discours d'une oreille distraite en lorgnant sur le buffet.
Certains pourraient se demander si le total des frais occasionnés par ces vœux représente un chiffre assez significatif pour générer  la pauvreté dans le corps social. Or le calcul montre qu'en fait les frais occasionnés par les vœux publics en France, lesquels constituent une véritable exception française, représentent à peu près 0,2 % du PIB ce qui est tout à fait considérable et suffisant pour faire partir des industries et engendrer du chômage et de la pauvreté.

LE CALCUL

Voici les termes du calcul approximatif.
Il y a d'abord les buffets : pas de vœux réussis sans buffets bien garnis. Pour évaluer le coût des buffets il faut d'abord savoir combien il y a de « puissances invitantes » suivant la terminologie prétentieuse de ces gens. Bien entendu au départ il y a les 40 ministres chacun offrant ses vœux ici ou là ; mais il faut ajouter bien d'autres puissances invitantes comme les dirigeants de l'opposition qui vivent aussi des fonds publics, les dirigeants d'un grand nombre d'assemblées et puis les dirigeants de groupes parlementaires et des Hautes Autorités Administratives. L'évaluation approximative de toute cette population nous amène à 300. Il faut maintenant ajouter le millefeuille administratif qui pèse si lourdement sur toute la France. Un rapport Balladur avait évalué à 591 unités le millefeuille administratif ; nous pouvons arrondir à 600 et nous voilà à un total de 900. Que penser des 36 000 communes ? Les communes les plus importantes, les syndicats des communes, et l'intercommunalité nous conduisent probablement à 1000 puissances invitantes supplémentaires ce qui nous porte à 1900 ; arrondissons  à 2000.
D'autres éléments doivent être pris en compte. Président et Ministres font la fête tous les jours mais les puissances invitantes de moindre catégorie ne font pas la fête tous les jours : il faut faire une moyenne. Soyons modestes et limitons nous à quatre fêtes en moyenne ce qui nous porte le total à 8000 fêtes. Combien de fêtards dans chacune des fêtes ?  L'on se précipite en général pour être invité et il est vexant dans les provinces de ne pas serrer la louche du préfet à cette occasion. Là aussi nous sommes obligés de prendre des moyennes et nous supposons 200 fêtards par séance. Nous voici avec 1 600 000 fêtards.
Dans notre évaluation à la louche, si l'on peut dire, il reste à savoir à combien nous évaluons la place. Il faut tenir compte non seulement des frais des traiteurs mais des transports pour amener les fêtards avec souvent des fonds publics et prendre en considération l'amortissement ainsi que l'entretien des fabuleux palais dans lesquelles se passent ces multiples fêtes. Nous supposons en moyenne un coût de 200 € par place et nous voici à 320 millions d'euros simplement pour le prix des buffets bien garnis.

LE TEMPS

Nous allons surprendre nos lecteurs car nous n'en sommes qu'au début du scandale et encore au sommet de l'iceberg. Un économiste honnête, doublé d'un comptable scrupuleux, doit prendre en compte le temps des fêtards. En effet, faisant preuve pour une fois de gentillesse, nous pensons que ces fêtards sont des personnes de très grand talent même si ils appartiennent aux branches mortes de la nation et exercent parfois leurs talents d'une façon nuisible : voire les chefs syndicalistes ou les dirigeants de l'éducation nationale. Au lieu de passer la journée bouche bée devant une puissance invitante dont ils n'ont rien à faire ils pourraient, avec leurs talents propres,  créer de la richesse dans leur domaine de compétence. Nous ne prendrons pas pour l'évaluation de la valeur de ce temps le tarif d'un PDG du CAC 40, ce qui ne voudrait rien dire. Nous prenons seulement 2000 € par vacation de fêtard ; 2 000 euros multiplié par     1 600 000 nous donne 3,2 milliards d'euros
Avec le coût des buffets nous voici à 3,52 milliards d'euros.

D'AUTRES FRAIS

Nous n'avons pas encore fini car lorsque l'on détricote les causes du désastre français l'on n'est jamais au bout. Une troisième catégorie d'autres frais doit être prise en compte.
Que les lecteurs sceptiques prennent la peine de sortir de chez eux. A la campagne, début janvier ils reçoivent en pleine figure, par voie d’affiche sur les routes, les vœux du Conseil Général  dont ils n’ont rien à faire et à Paris, pendant huit jours, les vœux du Maire. Il faut voir les dames du quartier remercier avec effusion le Maire pour la boîte de chocolat qu'il leur a « offerte » avec l'argent qu'il a ramassé dans toutes les rues, non sans en garder précautionneusement une part pour lui.
Ajouter les cartes de vœux avec frais d'envoi à toute la population, les frais de dessinateurs et de logos, les affiches, les services de communication. Un ministre, naguère, voulant sans doute montrer son attachement aux valeurs de la République avait envoyé en France et à l'étranger des milliers de cartes de vœux avec des images obscènes mettant en jeu certaines de nos gloires nationales. Quand l'on voit, dans le journal local, la photo d'un Conseiller Général venu « offrir » les vœux du Conseil Général dans un asile de vieux, il faut bien comprendre de quoi il s'agit. Ce Conseiller Général reçoit pour cette tâche sympathique une prime, plus ses frais de déplacement, le tout probablement sans impôt. Ne pas oublier le temps des attachés de cabinet chargés de préparer les discours et d'y semer les phrases idiotes habituelles.

LE  TOTAL GENERAL

Personne n'a intérêt à nous informer sur cette dernière catégorie de frais qui se perd dans le marécage nauséabond de la comptabilité publique. L'on peut imaginer que cela nous conduit à un total général de 4 milliards d'euros soit  0,2 % du PIB. Les impôts et charges nécessaires pour financer cette insupportable spécificité française mènent à due concurrence aux délocalisations, au chômage, voire à la pauvreté. Les innombrables fêtards objecteront que nous parlons de gouttes d'eau : objection classique. Mais de multiples gouttes d'eau forment le torrent de la ruine que les prédateurs publics infligent aux autres.
Un diplomate allemand rencontré par hasard il y a quelques années lors d'un mois de janvier avait dit que les vœux publics dans son pays se réduisaient à presque rien mais avait du abréger l'entretien pour courir entendre des phrases banales lors d'une cérémonie !

Michel de Poncins
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CATHOLIQUES POUR LES LIBERTÉS ÉCONOMIQUES (C L E )
          5, rue Dufrenoy 75116 PARIS
                                       INVITATION
                   NOUS AVONS L’HONNEUR DE VOUS INVITER À
                   LA CONFÉRENCE-DÉBAT QUI AURA LIEU
                          le vendredi 22 février 2013  à 18 H 30
                   salle de L'ASIEM 6 rue Albert de Lapparent Paris 75007.